dimanche 29 novembre 2015

Beatrix Potter's legacy

Je m'excuse pour le titre en anglais, je trouvais que ça sonnait mieux ainsi et en plus c'est quelque peu approprié étant donné que la dame en question est anglaise.

Donc voici quelques petits dessins que j'ai fait pour notre exposition thématique sur Beatrix Potter au Repaire des 100 talents.


Beatrix Potter's legacy

L'étude des champignons constitue un jalon important de l'histoire de Mlle. Potter. Avant de se consacrer aux histoires de petits lapins, c'était une passionnée de biologie et elle laisse derrière elle un grand nombre d'illustrations scientifiques de qualité consacrées aux champignons. 

Autodidacte de formation, elle fait d'importantes découvertes au sujet des lichens. Chose frustrante, aucune académie n'accepte de présenter ses articles sous prétexte qu'elle est une femme. D'autant plus qu'elle avance une théorie inédite voulant que les lichen soient en fait composés d'algues et de champignons. 

Par dépit, elle se lance dans l'illustration et les livres pour enfants.  Le pire c'est que plusieurs années plus tard, d'éminents chercheurs supposément plus sérieux qu'elle devaient publier des études lui donnant raison.


Blackavar
On sort du thème de Beatrix Potter ici, si ce n'est que pour les lapins. Voici un personnage de Watership Down de Richard Adams. L'auteur est anglais, c'est toujours ça de prit mais ce n'est même pas un contemporain de Beatrix Potter.



La voyageuse
Des lapins. C'est un dessin que j'ai fait à partir d'une de mes esquisses de recherche qui ont aboutit à la peinture "Ton thé t'a-t-il guéri ta toux".

lundi 23 novembre 2015

La papesse -high priestess-
Carte de tarot II
Encre et gouache sur panneau de bois
12'' x 18''
Juin 2015

Une carte de tarot que j'ai réalisée pour l'exposition Tarot à la galerie Abyss.

Et voici des photos de l'oeuvre en cours.


 

mercredi 18 novembre 2015

Ton thé t'a-t-il guéri ta toux?


Huile sur panneau de bois
14 x 18 ''
novembre 2015

Ma peinture pour notre exposition en hommage à Beatrix Potter à la galerie Le Repaire des 100 talents.
J'ai mélangé une image de Pierre Lapin, un conte de Mme Potter que j'aimais beaucoup quand j'étais jeune, avec des représentation du "black rabbit of Inle" provenant du dessin animé de Watership Down, qui m'avait grandement impressionné quand j'étais petite.

Et voici ma citation préférée de Watership Down:

“All the world will be your enemy, Prince with a Thousand Enemies, and whenever they catch you, they will kill you. But first they must catch you, digger, listener, runner, prince with the swift warning. Be cunning and full of tricks and your people shall never be destroyed.”
Richard Adams,
Watership Down

dimanche 15 novembre 2015

C’est comme ça qu’ils ont inventés les casses-gueules

Il y a une nouvelle piscine juste à côté de chez moi et ça me rend tellement heureuse. Elle est superbe, avec deux grands bassins, un creux et un autre peu profond. C’est gratuit, il n’y a presque personne et la décoration est magnifique, avec des plantes et des fauteuils sous une grande verrière ensoleillée. Je vais pouvoir y aller plusieurs fois par semaine. 

J’y suis déjà allé mais quand je veux y retourner, impossible de la retrouver. Je me perds dans les cuisines et l’intendante me fout à la porte et je finis par aboutir en plein milieu de la réception privée d’un parrain de la mafia qui est en train de marier sa fille. C’est en passant inaperçu que je parviens à m’en sortir pour retrouver un de mes collègues de travail dans la cours.

 Il propose de se venger et met le feu à une brique de mousse isolante rigide. Elle brûle sans flamme et commence à boucaner lorsqu’il la lance dans la chaine de production de l’usine de bonbon où on travaille. C’est la fin de semaine donc il n’y a personne. Le feu se déclare rapidement et on le voit de loin, dans le stationnement de l’hôtel où on s’est réfugié avec tous les autres employés. 

Tout à coup on entend des bruits d’explosions et des boules blanches de grosseurs variables commencent à nous pleuvoir dessus. Elles proviennent de l’usine en combustion. Je crois qu’il faut se mettre à l’abri mais personne n’a peur, sauf mon ami qui en reçoit une sur la tête et ça l’assomme durement. Les gens ramassent les projectiles sur le gazon. En les regardant de plus près, on voit les reflets moirés iridescents d’une perle. Un employé en tranche une pour me montrer qu’à l’intérieur, c’est dur et plein de couleurs. C’est comme ça qu’ils ont inventés les casses-gueules. Certains autres sont mou, avec du jelly bean à l’intérieur. Ils veulent en faire des noirs aussi et je leur dis de prendre du carbone, car c’est le pigment noir universel et on peut en manger*.

*Je tiens à insister sur le fait que cette histoire est un rêve, ne faites pas des bonbons avec du noir de carbone, ce n'est pas une bonne idée.

vendredi 6 novembre 2015

Bluby here



Un cowboy et une jeune fille sont poursuivit par un ours. L’ours, c’est deux vampires qui sont méchants car ils se connaissent depuis longtemps. La jeune fille est un peu trop maigre et silencieuse, comme on en voit souvent. Et le cowboy, c’est le pistolero de Stephen King. 

Mon rêve se passe d’ailleurs dans un univers dans le genre de la série de livre « la tour sombre ». Nous traversons un lac en radeau jusqu’à une rivière, qui devient un marécage et enfin, une mangrove. Ce qui nous amène dans l’Amérique profonde et perdue. Imaginez les Catskills et un environnement dans le genre du film « Deliverance ». 

Un petit garçon est perdu et ils veulent partir à sa recherche mais ils ne peuvent pas tout de suite car le conducteur de l’autobus scolaire est le même que le camion de pompier. Et présentement ils ont besoin des pompiers. Le camion est très large et ses roues sont gigantesques, cela lui permet de passer par-dessus les clôtures qui délimitent les terres agricoles. 

Il faut se méfier de la nature, tout est empoisonné, contaminé ou irradié. Nous voyons un cheval infecté sur la plage au bord d’un lac. Il est recouvert d’algues visqueuses et de bubons. Il lutte pour ne pas se gratter les yeux et les naseaux car cela va empirer son état et on imagine la chair infectée qui se détachera en lambeaux sanguinolents. On l’entend quand il pense : « Je n’aurais pas dû aller là, je le savais pourtant. On dirait que je voulais en finir. » Je regarde le cowboy, estomaquée et perplexe. Je lui dit : « Je n’ai jamais entendu parler un cheval. Et là, de l’entendre penser… » 

Des superbes papillons roses viennent voleter près de moi. Les motifs multicolores de leur ailes me rappellent les détails sur les ailes des papillons monarques, mais avec des motifs fleuris. Je suis émerveillée et je passe un temps fou à les observer. Les papillons vont se poser sur un bosquet de framboisier qui pousse comme un arbuste au milieu du sentier. Le pistoléro me donne une framboise. Je suis touchée par le geste mais je repense au cheval et je n’ose pas la manger. Elle n’est pas belle non plus, on dirait qu’elle n’est même pas mure. Ça ressemble davantage à une grappe d’œufs de grenouille rosâtres. J’attends qu’il regarde ailleurs pour la jeter. 

Le ciel se couvre de nuages sombres. Il va y avoir de l’orage. Un lambeau de nuage se détache du reste et pend vers le sol en écrivant des lettres dans le ciel. C’est écrit « Blub » On pense au blob et on cherche le monstre mais il n’est pas là. Le nuage continu à écrire et ça devient « Bluby here ». On va voir en dessous du nuage pour voir de quoi il parle. C’est une fontaine de boue visqueuse qui gicle au dessus d’un monticule brun en faisant des bulles et des Cyanobactéries gluantes comme sur le cheval. 

Qu’est-ce qu’on fait? Est-ce qu’on va voir? Est-ce qu’on traverse maintenant? Est-ce qu’on a le temps avant que le blob ne se répande et envahisse tout?

dimanche 1 novembre 2015

L’eau coupe la relation entre les parties de son corps

C’est l’été et les zombies se promènent dehors dans la rue, en plein jour.

 Je suis cachée dans la baignoire à côté d’une porte patio. Quelqu’un m’a vu dans la rue, il a une mitraillette. J’agite une débarbouillette blanche en guise de drapeau de paix au dessus de ma tête pour qu’il ne tire pas sur moi en pensant que je suis un zombie. Il vient me voir et nous traversons la rue pour fuir en bateau. 

Cela ressemble à un ponton pneumatique mais il faut nager pour aller le rejoindre car il est au milieu du lac. Il n’a pas de moteur et ses flotteurs son dégonflés mais au moins il flotte quand même et c’est un bon refuge car les zombies ont peur de l’eau. Ce n’est probablement qu’une question de temps avant qu’ils comprennent que ce n’est pas dangereux. 

Un zombie nous regarde, perché sur un tronçon de quai flottant isolé. C’est inquiétant, on dirait qu’il réfléchit. S’il met ses pieds dans l’eau, sa sensation change, comme si la peau de l’eau tranchait son corps en deux. L’eau coupe la relation entre les parties de son corps.